Projets 2024 pour l'atelier de poterie

Après la création de l'atelier-boutique, reste à :

  • organiser des stages découverte de la terre et de perfectionnement au tournage,
  • revoir les processus de cuissons pour économiser le maximum d'énergie,
  • organiser les espaces de stockage (2000 bols pour la Fête de la Soupe, ça prend un peu de place).

Des stages découverte au perfectionnement

Il ne m'est possible d'organiser des stages qu'en été par manque de place à l'intérieur. Le temps doit donc être clément pour organiser les stages :

  • découverte de la terre : dans le jardin, vous découvrirez la matière et ses spécificités avec une animatrice potière. Travail de modelage, à la plaque au pincé, voire au colombin pour les patients, vos réalisations seront ensuite séchées, cuites et émaillées avec attention par votre serviteur. Prévoyez néanmoins entre 2 et 3 mois d'attente pour récupérer vos chefs d'oeuvre, car ils vont devoir trouver leur place dans les diverses fournées de ma production ;
  • découverte du tournage : assuré par un potier, tourneur chevronné et pédagogue, ces deux ou trois jours de stages vous permettront, quoi qu'il arrive, de fabriquer quelques pièces à garder en souvenir. Vous risquez de passer par toute une série d'émotions, mais c'est une expérience inoubliable ;
  • "Master Class" de tournage : en discussion avec deux potiers chevronnés dont un de renommée internationale, cette master classe est en cours d'organisation. Ce cours de haut niveau sera organisé à l'intérieur d'un lieu plein de charme et de lumière.  Je vous incite à me suivre sur les réseaux ou via la newsletter pour ne pas rater le lancement de cette offre.

Un stockage organisé

Nerf de la guerre pour fluidifier une production. Cela va du stockage de la terre dans la cave, merci aux Charlois d'autrefois qui produisaient du vin de nous avoir laissé de si belles caves ! en passant par d'autres matériaux pour fabriquer les émaux, pour arriver au produit façonné qu'il soit cru, dégourdi (1 cuisson à 980°C) ou émaillé et prêt à vendre.

Vérification de la température du four avant ouverture et découverte des pièces émaillées... suspense

Des cuissons plus économiques

Aujourd'hui chaque pièce qui arrive en boutique a suivi le processus de cuisson suivant :

  • une fois sèche, cuisson "dégourdi" à 980°C. Objectif : chasser le maximum d'eau et avoir une pièce solide pour faciliter l'émaillage
  • après l'émaillage, cuisson à 1260°C qui amène la pièce en grès à son point de fusion. Cela lui assure solidité et étanchéité totale, même sur les zones non émaillées.

Pour l'an prochain je voudrais passer une grande partie de la production en mono-cuisson : c'est-à-dire passer de la pièce crue mais sèche à la pièce émaillée en une seule cuisson. Cela veut dire que je dois apprendre à émailler les pièces crues et complètement sèches, puis trouver des émaux et une courbe de cuisson adaptés.

Le second objectif est de construire un four à bois avec une grande capacité (600 litres environ au lieu des 200 litres de mes fours actuels). J'ai déjà choisi un modèle : le Girel3e (modèle déposé) mis au point par Jean Girel, très grand monsieur de la poterie française et internationale. Reste maintenant à mener le projet à bien !

Photographies par Maddy Volkwyn et Nathalie Nyault - tous droits réservés.